• Merci à François Morel pour ce grand moment plein de justesse et d'émotion.

    A quoi ils pensent ?

    France Inter, vendredi 25 novembre 2011


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    Le paradoxe de notre temps est que nous avons de plus grands bâtiments mais des plus petits

    tempéraments, des autoroutes plus larges mais des points de vue plus étroits.

     Nous dépensons plus mais nous avons moins,

    nous achetons plus mais apprécions moins,

     nous avons de plus grandes maisons, mais de plus petites familles,

     plus de commodités mais moins de temps.

     Nous avons plus d’instruction mais moins de bons sens,

     plus de connaissances mais moins de jugement,

     plus d’experts et encore plus de problèmes,

     plus de médicaments mais moins de bien-être.

     Nous avons trop, nous fumons trop,

     nous nous dépensons inconsidérément, nous rions trop peu,

     conduisons trop vite, nous nous mettons trop en colère,

     nous nous levons trop tard et fatigués,

     nous pensons trop peu, regardons trop la telé et prions trop rarement.

     Nous avons multiplié nos possessions mais réduit nos valeurs,

     nous parlons trop, aimons trop rarement et haïssons trop souvent.

     Nous avons appris comment gagner notre vie mais pas la vie.

     Nous avons ajouté des années à la vie, pas de la vie aux années.

     Nous sommes allés sur la lune et en sommes revenus,

     mais avons des difficultés à traverser la rue pour rencontrer un nouveau voisin.

     Nous avons conquis l’espace sidéral mais pas notre espace intérieur.

     Nous avons fait de grandes choses mais pas les meilleures choses.

     Nous purifions l’air, mais polluons les âmes.

     Nous avons conquis l’atome, mais pas vaincus nos préjugés.

     Nous écrivons plus mais apprenons moins.

     Nous planifions plus mais accomplissons moins.

     Nous avons appris à nous précipiter mais pas à attendre.

     Nous construisons plus d’ordinateurs pour obtenir plus d’informations

     pour produire plus de documents que jamais

     mais nous communiquons de moins en moins.

     Nous sommes dans le temps de la nourriture rapide

     mais des digestions lentes,

     des êtres humains de grandes tailles

     mais de petits caractères,

     des trop larges profits

     et des relations peu profondes.

     Nous jouissons de deux revenus mais divorçons,

     nos maisons sont luxueuses mais nos foyers détruits.

     De nos jours nous faisons des voyages éclairs,

     et des couches-culottes jetables,

     nous appliquons une morale sur mesure,

     et nous engageons des flirts sans lendemain.

     C’est l’époque des personnes obèses

     et des comprimés à tout faire,

     qui vous remontent le moral,

     vous apaisent et vous tuent.

     C’est une époque où seule l’apparence compte

     au détriment du contenu.

     A notre époque on peu choisir de partager ce texte

     ou de le supprimer.

     Souviens-toi, passe du temps avec tes proches,

     ils ne seront pas là éternellement.

     N’oublie pas de dire un mot gentil

     à quiconque te regarde avec admiration.

     Bientôt cet enfant pour qui tu es un héros

     sera devenu grand et vivra sa propre vie.

     N’oublie pas de serrer dans tes bras

     les personnes que tu aimes,

     parce que c’est le seul trésor

     qui vienne du cœur et qui ne coûte rien.

     N’oublie pas de dire je t’aime à ton partenaire

     et aux personnes qui comptent pour toi,

     mais surtout, dis-le avec sincérité.

     On peut guérir n’importe quelle blessure

     en serrant quelqu’un contre soi,

     pourvu qu’on le fasse avec tendresse.

     Souviens-toi de profiter du temps que tu as

     avec la personne que tu aimes,

     parce qu’un jour cette personne ne sera plus là.

     Prends le temps d’aimer,

     prend le temps de parler

     et de partager tes pensées intimes.

     Et n’oublie jamais ceci :

     La vie ne se mesure pas par le nombre de fois qu’on respire,

     mais par le nombre d’instants beaux à couper le souffle…


    Dr. Robert Moorehead, '' The paradox of our time'' ( 1995 )

     


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  • Je suis Benjamin Brovelli.

      Éduquéavec des valeurs humanistes, une préoccupationQui est l'auteur de se blog ? de l'autre, j'ai décidé d'essayer de les transmettre:

    - personnellement dans mes relations de tous les jours, dans l'éducation que j'essaie de donner à mes deux filles et auprès de ma conjointe, 

    - et professionnellement en devenant psychologue / formateur dans le champ du social et médico-social.

     

    Comme beaucoup d'autres, je suis inquiet de la manière dont notre société évolue, par les paradigmes qui la dirigent. 

    Réaliste mais optimiste, j'ai envie de croire à un changement profond et réel, même s'il se fait attendre et j'ai envie d'y contribuer aussi, d'être un colibri, mais pas uniquement écologiquement, humainement aussi.

     

    N'hésitez pas à me contacter :

     - Si vous souhaitez contribuer au site,

     - avoir des renseignements,

     - ou si vous souhaitez m'interpeller d'un point de vue professionnel ;

                 x Proposition de formation,
                 x Intervention pour colloque, journée d'étude, etc..
                 x Proposition d'emploi ,

    ... je vous répondrai !

     


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  • Si on ne veut pas tomber dans le piège de définir la Bientraitance en se référant à la maltraitance et si on veut essayer de développer un nouveau paradigme du "care", il faut alors trouver une définition qui lui serait propre.

    Voici une proposition :

     

    Définition


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  • "Je suis d'accord avec ce que vous nous dites mais je ne vois pas en quoi la Bientraitance est si nouveau que ça ?" m’interpelle une participante de la formation "Promouvoir la Bientraitance auprès des usagers et des professionnels".

     ...

    Oui, en quoi la Bientraitance serait-elle une révélation ? Depuis tout temps, l'homme s'est occupé des indigents, des plus vulnérables en faisant au mieux.


    Je me suis alors essayé à retracer un historique de cette préoccupation pour l'autre, vulnérable, et à mettre en avant ce que pouvait réellement apporter de nouveau la Bientraitance "prendre en considération l’autre vulnérable comme un être humain à part entière".

    Bonne lecture, et n'hésitez pas à faire part de vos remarques, merci !

    La Bientraitance, un nouveau souffle


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