• Je vous propose un extrait d'un livre très intéressant sur la rencontre entre Pierre Rabhi auteur du site mouvement colibri et de Nicolas Hulot (site)

    "Graines de possibles"

     N.H. : L'humanisme devrait être une exigence permanente permettant de guider l'évolution d'une société et de faire en sorte qu'elle puisse s'exprimer dans l'émancipation et la solidarité. Si nous étions de vrais humanistes, nous nous mobiliserions tous ensemble pour éviter les crises qui se réaliseront si nous de faisons rien"

    P.R. : "Aujourd'hui, les secouristes sociaux sont partout. Si l’État n'arrivait plus à payer le RMI ou à subventionner l’agriculture, si Emmaüs et les Restos du cœur fermaient leurs portes, le désastre serait immense. Cela montre bien combien nous souffrons d'un manque d'humanisme. On simplement créé des correctifs. Et tout cela dans un seul but : épargner l'idéologie dominantes, même si le prix à payer est la destruction de l'Humain et de la nature."

    N.H. : "On est dans la situation de celui qui trouve son appartement inondé en rentrant chez lui et qui, au lieu de fermer le robinet, va plonger."

    pages 63-64.


    1 commentaire
  • France, toi qui es si fière,
    France, toi qui es si sure,
    France, toi qui es si dévouée aux autres,
    France, pourquoi pleures-tu ?

    France, ton cœur est touché,
    France, Alzheimer t’atteint.
    France, oui, la démence a du bon.
    France, ne te laisse pas aveugler par la maladie.

    France, tu oublies tes valeurs,
    France, tu oublies tes convictions,
    France, tu oublies qui s’occupe de toi,
    France, tu oublies tes proches, ceux qui ont besoin de toi.

    France, toi hyperactive mal comprise,
    France, tu cherches à survivre en t’appuyant sur ce qui peut te rassurer,
    France, tu te trompes, c’est ton cœur qui doit t’animer,
    France, arrête de raisonner.

    France, tu n’es pas seule.
    France, tu es armée,
    France, tu as ton armée, prête à te suivre,
    France, ne te trompe pas de combat.

    France, l’Humanité, tu l’as crie,
    France, l’Humanité, tu la chantes,
    France, l’Humanité, tu la prônes,
    France, regarde-la en toi, elle souffre !

    France, ton armée souffre,
    France, tes fidèles s’épuisent,
    France, ton cœur implose,
    France, qu’attends-tu ?

    France, qu’attends-tu pour écouter ?
    France, qu’attends-tu pour réaliser ?
    France, qu’attends-tu pour te relever ?
    France, qu’attends-tu ?

    France, tu meurs.
    France, ton cœur meurt.
    France, ton Humanité meurt.
    France, c’est si dur que ça à accepter ?

    France, Au Secours, ne laisse pas tomber les Artisans de ton Humanité.


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  • Combien ?

    Ce mot-tiroir qui gère le quotidien économique du secteur social, médico-social, hospitalier et plus largement les domaines du soin et du social vient comme une logique de gestion.


    Oui, il faut avoir conscience que ces secteurs coûtent chers et qu’il ne faut pas gaspiller et donc ne pas alourdir l’enveloppe.


    Mais est-ce que pour autant, il faut à ce point gérer, rationaliser ces secteurs de l’humain, ces secteurs de l’imprévu, au nom de « faire des économies » ?


    La gestion de l’être humain est toute sauf rationnelle.


    Oui c’est difficile à accepter dans une société qui cherche à tout maîtriser même ce qui touche à l’Humain, sous prétexte que technologiquement, scientifiquement, on peut en avoir l’illusion.


    Combien peut-on faire d’économie sur le dos de l’être humain ?


    Combien d’arrêts maladie, combien de suicides, combien de drames familiaux, combien de cancers générés par le stress, la mise sous pression, combien de souffrances faudra-t-il pour faire comprendre qu’on ne peut pas faire d’économie sur l’être humain !


    On ne peut pas faire d’économie sur l’être humain, car toutes ces conséquences dramatiques ont un coût, un vrai coût pour la société, pour la Sécurité Sociale, pour la condition humaine.


    Comment peut-on encore se cacher la réalité et mettre toutes ces conséquences sur le dos des personnes qui les vivent ? Comment peut-on accepter de ne pas prendre ses responsabilités ? Comment les Politiques peuvent-elles encore le tolérer ? Est-ce si insupportable ?


    Pourquoi gérer le temps, gérer l’argent, gérer les ressources humaines, gérer… ? Pour faire des économies … ?


    Il paraît que la vie n’a pas de prix… en effet on pourrait en douter…


    Comment expliquez-vous que les professionnels du social, de la santé, de l’éducation sont en souffrance ?

    Manque de reconnaissance de leur travail ? Perte des valeurs fondatrices de leurs motivations à exercer leur métier ? Oui, vous êtes en train de générer de l’épuisement professionnel, et ça vous ne voulez pas l'accepter, avoir à le gérer, le maîtriser car ce n’est pas assez rationnel et pourtant ça va coûter cher en argent, en vie et à la condition humaine.



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